Fusillade tragique à Auckland juste avant la Coupe du Monde de football féminin
Une fusillade survenue à Auckland, la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande, a choqué le pays peu de temps avant le début de la Coupe du Monde de football féminin. Deux personnes ont été tuées, dont le tireur, et six autres ont été blessées, dont des policiers.
Les détails de la fusillade
La fusillade a eu lieu jeudi matin dans un chantier de construction de la ville. Le tireur est entré dans le bâtiment en ouvrant le feu avec une arme à feu, blessant plusieurs personnes. L’homme s’est ensuite réfugié dans la cage d’ascenseur, où la police a tenté de négocier avec lui. Malheureusement, il a continué à tirer et a été retrouvé mort peu de temps après.
Réactions et mesures de sécurité
La police a rapidement réagi en déployant un grand nombre de ressources pour maîtriser la situation. La zone a été bouclée et un hélicoptère a été mobilisé. Les autorités ont également rassuré le public en affirmant qu’il n’y avait pas de risque pour la sécurité nationale. Le Premier ministre néo-zélandais, Chris Hipkins, a confirmé que la Coupe du Monde de football féminin se déroulerait comme prévu et que la menace avait été neutralisée.
Les équipes nationales qui participent au tournoi se sont également exprimées, affirmant qu’elles étaient choquées mais en sécurité. Les joueuses et le personnel de la Nouvelle-Zélande et de la Norvège, qui devaient s’affronter lors du match d’ouverture, ont confirmé qu’ils étaient sains et saufs. L’équipe américaine, championne en titre, a également déclaré que tous ses membres étaient présents et en sécurité.
Situation des fusillades en Nouvelle-Zélande
Les fusillades de masse sont rares en Nouvelle-Zélande, et le pays a mis en place des lois strictes sur les armes à feu après le massacre de la mosquée de Christchurch en 2019. Cependant, cet incident tragique rappelle que la violence armée peut toucher n’importe quel endroit à tout moment.
L’enquête est toujours en cours pour déterminer les motivations du tireur et les éventuelles connexions avec d’autres personnes. En attendant, le pays reste uni dans sa détermination à ne pas laisser la peur et la violence entraver le déroulement de la Coupe du Monde de football féminin.