Un beau geste, mais coûteux
Pendant ses vacances dans le nord de la Sardaigne (Italie), une touriste suisse et son mari ont décidé de sauver la vie… d’un homard. La vidéo de cet élan de générosité a déjà été vue plus de 88.000 fois sur X (ex-Twitter).
Une rencontre inattendue au restaurant
Le joli moment est survenu le 14 septembre alors que le couple dînait dans un prestigieux restaurant de Golfo Aranci. L’attention de la femme a été attirée par un aquarium situé dans l’établissement, dans lequel se trouvait un homard vivant prêt à être cuisiné et consommé. Perturbée par cette vision, la touriste a décidé d’agir.
Un sauvetage à 200 euros
La vacancière a en effet acheté le homard, sans se cacher de son intention auprès du personnel du restaurant. « Au début, je pensais qu’elle plaisantait », se souvient le propriétaire de l’établissement. « Puis j’ai compris qu’elle était sérieuse et voulait faire un beau geste. »
La pesée du crustacé a annoncé le prix : 200 euros pour un animal de près de 2 kg. La femme a payé et a ensuite emporté le homard au bord de l’eau dans un seau. Après l’avoir un peu caressé tout en lui parlant avec douceur, elle a libéré le crustacé en mer.
Une vidéo virale
La scène, filmée par son mari, est vite devenue virale sur les réseaux sociaux. « J’étais très heureuse », a confié la touriste suisse à Ansa après les faits. « Je voulais faire un bon geste. »
Des gestes de sauvetage animaliers de plus en plus nombreux
Ce geste de la touriste suisse n’est pas le premier du genre. Ces dernières années, de plus en plus de personnes se mobilisent pour sauver les animaux destinés à la consommation. Que ce soit pour des homards, des poissons, des crustacés ou même des animaux terrestres, la prise de conscience autour du bien-être animal prend de l’ampleur.
Cependant, ces gestes ne sont pas sans conséquence financière. En effet, comme le démontre le sauvetage du homard par la touriste suisse, ceux qui souhaitent sauver ces animaux doivent souvent débourser des sommes considérables. Il est donc nécessaire de réfléchir à des alternatives plus accessibles pour préserver la vie animale tout en respectant les ressources financières des individus engagés.