Chevauchée dans les steppes kirghizes : une aventure exceptionnelle de Léopoldine Desprez
Rencontrer les monts Célestes
Léopoldine Desprez, agricultrice passionnée, a entrepris une incroyable aventure à cheval avec sa sœur Élise dans les monts Célestes, également connus sous le nom de Tian Shan. Ce périple de quatre mois les a menées de la vallée de l’Ak Say aux rives du lac Issyk-Koul, à travers des paysages époustouflants.
Une liberté sans contrainte
Ayant choisi de voyager sans guide, les deux sœurs ont dû commencer leur aventure en trouvant des chevaux robustes sur le marché de Bichkek, la capitale du Kirghizistan. Elles ont nommé leurs compagnons de voyage Victor, Monie et Ti Bouchon, deux chevaux de selle et un cheval de bât. Un chien, Ben, faisait également partie de leur caravane.
Des paysages majestueux et contrastés
Les monts Célestes offrent des panoramas à couper le souffle, avec des sommets dépassant les 5 000 mètres. Les sœurs Desprez décrivent la vallée de l’Ak-Say comme un endroit où « les sommets nous écrasent de leur majesté ». Les paysages minéraux et lunaires contrastent magnifiquement avec les prairies colorées de fleurs sauvages en altitude inférieure. Cette aventure permet de s’enivrer d’espace et de liberté, tout en avançant vers un horizon qui ne se rapproche jamais.
Le défi de trouver son rythme
L’une des difficultés de cette chevauchée était de trouver le rythme des chevaux et de s’adapter à celui-ci. Léopoldine Desprez explique que « les animaux et nous sommes devenus un seul et même mouvement, un navire unique voguant sur l’herbe rase de la steppe ». Mener une caravane de cette manière peut être frustrant et délicat. De plus, il fallait veiller à éviter que les chevaux ne s’échappent dans l’immensité de la steppe.
L’hospitalité des bergers nomades
Pendant leur périple, les sœurs Desprez ont eu la chance de rencontrer les bergers nomades kirghizes, dont l’hospitalité était « émouvante de simplicité ». Ils leur ont offert des bolées de koumis (lait fermenté) et des nuitées sous leur yourte. Une rencontre particulièrement marquante a eu lieu à Kysil-Suu, où elles ont fait la connaissance d’un jeune Kirghize nommé Ismaïlu, qui leur a joué du Komuz, un instrument traditionnel du pays.
Une aventure vivifiante
Malgré les conditions difficiles, cette chevauchée à travers les steppes kirghizes a donné aux sœurs Desprez la sensation grisante d’être pleinement vivantes. Leur expérience est désormais immortalisée dans le livre « Cavalières, La chevauchée kirghize d’Élise et Léopoldine Desprez », publié aux éditions Transboréal.