Violences urbaines : Plus de 20 agents menacés ou agressés en France, selon Clément Beaune
Les violences urbaines qui ont éclaté en France ces derniers jours ont entraîné des conséquences désastreuses. Selon le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, plus de 20 agents ont été menacés ou agressés lors de ces émeutes, alors qu’ils étaient en train de rendre un service public. Le ministre a tenu à leur rendre hommage, soulignant l’inacceptabilité de ces actes.
Des infrastructures détruites et vandalisées
Outre les agressions contre les agents, les dégâts matériels sont également conséquents. Près de 40 bus ont été incendiés et détruits par des actes criminels, tandis que deux tramways ont été attaqués, en totalité ou en partie. En outre, environ 200 abribus ont été vandalisés, victimes de jets de pierres et d’actes de vandalisme. Bien que le chiffrage de ces dégâts ne soit pas encore arrêté, le ministre estime qu’il atteindra probablement quelques dizaines de millions d’euros.
« Totalement inacceptable » et « rien » ne peut le justifier
Clément Beaune souligne que ces actes sont « totalement inacceptables » et qu’ils ne peuvent être justifiés en aucune manière, même pas par la douleur de la mort de Nahel. Le ministre déclare s’être battu pour soutenir les agents publics et prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires. C’est d’ailleurs pour cette raison que les services de bus et de tramway ont dû être interrompus le soir. La sécurité des personnes et des agents ne pouvait pas être mise en jeu, et il est inconcevable de faire des transports publics des trophées pour les voyous, ajoute-t-il.
Face à ces violences urbaines, il est essentiel de prendre des mesures fortes pour assurer la sécurité des agents et des infrastructures publiques. Les responsables de ces actes criminels doivent être identifiés et traduits en justice afin de mettre fin à cette spirale de violence.