Coup d’Etat au Niger : Washington plaide pour une « résolution pacifique de la crise »
Ce qu’il faut savoir
Washington apporte son soutien à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), après sa décision de déployer sa « force en attente » pour résoudre la crise au Niger. « Les Etats-Unis apprécient la détermination de la Cédéao à explorer toutes les options pour une résolution pacifique de la crise », a déclaré dans un communiqué le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, jeudi 10 août. Suivez notre direct.
La Cédéao déploie sa « force en attente » pour restaurer l’ordre constitutionnel.
Les dirigeants de la Cédéao ont ordonné jeudi le déploiement de la « force en attente » de l’organisation régionale, jeudi, afin de résoudre la crise qui secoue le Niger depuis fin juillet. Pour l’heure, le président de la Commission de la Cédéao, Omar Touray, n’a pas précisé le nombre d’hommes constituant cette force, leurs pays d’origine et leur localisation actuelle. Le responsable, par ailleurs, a réaffirmé « l’engagement continu à la restauration de l’ordre constitutionnel, à travers des moyens pacifiques ».
La Côte d’Ivoire fournira un « bataillon » de 850 à 1 100 hommes.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a pour sa part déclaré que les dirigeants avaient donné leur feu pour une opération militaire « dans les plus brefs délais », à son retour du sommet. Il a ajouté que la Côte d’Ivoire fournirait « un bataillon » de 850 à 1 100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que « d’autres pays » les rejoindront. Et de conclure : « Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux. »
Paris soutient la Cédéao.
La France soutient « l’ensemble des conclusions adoptées à l’occasion du sommet extraordinaire » de la Cédéao à Abuja (Nigéria), y compris la décision d’activer le déploiement d’une « force en attente », a réagi jeudi soir le ministère des Affaires étrangères français.
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