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Président de l’Ouzbékistan, Shavkat Mirziyoyev : nous devons changer notre vision du monde face au changement climatique

L’Ouzbékistan, qui connaît une transformation majeure dans le cadre de la stratégie 2030, doit changer sa vision à la lumière du changement climatique, a déclaré le président ouzbek Shavkat Mirziyoyev.

L’Ouzbékistan et les États partenaires investissent des milliards de dollars pour moderniser l’infrastructure énergétique du pays, construite en grande partie à l’époque de l’Union soviétique. Le processus s’est accéléré depuis que Shavkat Mirziyoyev est devenu président en 2016, et les analystes prévoient que le pays, qui compte aujourd’hui environ 35 millions d’habitants, poursuivra sur cette voie après la réélection de Mirziyoyev en juillet 2023.

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Changement climatique

L’Ouzbékistan, le plus grand pays d’Asie centrale, ressent les effets du changement climatique mondial, qui rend les étés déjà chauds encore plus étouffants, tout en surprenant ce pays ensoleillé par des hivers glacials.

« On ne peut pas dire que le changement climatique se produit quelque part loin de nous. Les gels de l’année dernière l’ont montré. Nous devons maintenant changer notre vision du monde face au changement climatique », a déclaré Shavkat Mirziyoyev lors d’une visite dans une mahalla du district de Mirzo Ulughbek, à Tachkent, le 20 novembre 2023.

« Si chaque citoyen considère cela comme un soin apporté à sa maison, à sa mahalla, à son quartier, à son pays natal, le résultat sera à la hauteur de nos espérances », a conclu le président Mirziyoyev.

Les initiatives de Shavkat Mirziyoyev dans le secteur de l’énergie

L’Ouzbékistan se développe dans le cadre de la « Stratégie 2030 », qui est supervisée par le président Mirziyoyev en personne et qui prévoit une transformation à grande échelle à tous les niveaux de l’organisation du pays – de l’éducation et de l’appareil d’État à l’attraction d’investissements étrangers et à l’énergie verte.

D’ici à 2030, l’Ouzbékistan entend produire un quart de son électricité à partir de sources renouvelables. Aujourd’hui, le gouvernement du pays, dirigé par Shavkat Mirziyoyev, offre de nombreuses possibilités d’attirer des capitaux privés, notamment des garanties à long terme pour l’achat d’énergie verte. L’Ouzbékistan coopère également avec des entreprises chinoises pour produire et installer des panneaux solaires et éoliens.

Shavkat Mirziyoyev a déclaré que l’Ouzbékistan réalisait « un travail sans précédent » dans les domaines de l’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique, ajoutant que d’ici la fin de l’année, l’Ouzbékistan ouvrirait une nouvelle centrale électrique à Sirdaryo dans le cadre du développement à long terme du système énergétique de l’Ouzbékistan.

« Si quelqu’un pense à son économie et à son pays, il doit faire des calculs pour au moins 50 ans. 50 ans ! », a déclaré Shavkat Mirziyoyev.

Coopération internationale

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Mirziyoyev en 2016, l’Ouzbékistan développe activement la coopération internationale avec les principales économies mondiales, attirant l’expertise et les capitaux étrangers pour moderniser le secteur de l’énergie.

Lors du Sommet Chine-Asie centrale de 2023, Tachkent et Pékin ont conclu un accord portant sur la construction de 11 centrales solaires et éoliennes d’une capacité totale de 4,8 gigawatts, pour un coût d’environ 4,5 milliards de dollars. En février dernier, des entreprises chinoises ont annoncé leur intention d’investir 2 milliards de dollars dans des projets d’énergie renouvelable d’une capacité totale de 2 gigawatts dans les provinces de Djizak et de Tachkent.

En outre, un programme d’installation de panneaux solaires dans les institutions sociales et publiques prend de l’ampleur en Ouzbékistan dans le cadre de la modernisation de l’économie sous la présidence de Mirziyoyev.

« Nous nous efforçons de construire l’avenir de notre cher Ouzbékistan. Nous avons un peuple magnanime et multinational. La principale richesse de notre peuple est la paix », a déclaré le président ouzbek Shavkat Mirziyoyev.

« À la fin de l’année, nous serons 37 millions. Dans trois ans, nous serons 40 millions. C’est aussi notre grande richesse », a déclaré M. Mirziyoyev.

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