AccueilAnimauxConnaissez-vous le langage secret des abeilles? 15 faits surprenants à découvrir!

Connaissez-vous le langage secret des abeilles? 15 faits surprenants à découvrir!

15 choses à savoir sur le langage des abeilles !
Crédit : Le Mag des Animaux

Les abeilles, bien que dépourvues de parole, ont beaucoup à se dire. Elles échangent des centaines d’informations pour assurer la survie de la colonie. Elles peuvent signaler un danger, maintenir l’harmonie du groupe, marquer le territoire, indiquer les sources de nectar, nourrir les larves royales, toiletter la reine, et bien plus encore. Voici 15 choses à savoir sur le langage des abeilles.

Les modes de communication de l’abeille

Les abeilles communiquent principalement par des signaux chimiques (phéromones) et des signaux physiques (danses et contacts antennaires).

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Les phéromones

Les phéromones sont des substances qui transmettent une multitude de messages indispensables à la vie en communauté. Par exemple, l’éthyle oléate, un acide sécrété par les butineuses, peut avancer ou retarder l’âge du butinage des plus jeunes abeilles.

Les danses

En complément des phéromones, les abeilles communiquent par le biais de danses. C’est ce qu’a révélé le scientifique Karl Von Frisch, lauréat du prix Nobel en 1973 pour avoir déchiffré le langage des abeilles.

Les contacts antennaires

Enfin, des mouvements d’antennes servent aux ouvrières à signaler qu’elles ont terminé une tâche.

Les phéromones, principal outil de langage de l’abeille

Les phéromones sont relâchées par des glandes spécifiques situées en divers endroits du corps, principalement au niveau de l’abdomen et des mandibules. Elles ont 4 fonctions principales : la reproduction, la cohésion sociale, l’alarme et l’attaque, et le marquage.

Les messages que s’échangent les abeilles

Voici 15 informations que se transmettent les abeilles, par quel moyen et dans quel but.

1. Les mâles sont appelés à se rassembler

Au début du printemps, les faux-bourdons diffusent une phéromone par les glandes mandibulaires qui leur permet de se retrouver sur les sites de reproduction. Ces rassemblements peuvent réunir plus de 30000 mâles en 200 colonies.

2. Les faux-bourdons invitent les reines

Lors de la fécondation, les faux-bourdons produisent une phéromone sexuelle volatile qui attire les abeilles vers le lieu du rassemblement des mâles.

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3. Les reines acceptent l’invitation des mâles

Lorsqu’une jeune reine arrive vers la congrégation des mâles, elle libère une phéromone par les glandes mandibulaires (l’acide 9-céto-2-décènoïque) informant qu’elle peut être fécondée.

4. Un danger menace les abeilles

Face au danger, les ouvrières sécrètent une phéromone d’alarme au niveau des glandes mandibulaires. La substance prévient la colonie d’une intrusion imminente ou d’une d’agression de la ruche ou d’une abeille.

5. Les abeilles vont passer à l’offensive

Une première phéromone, sous forme de substance volatile paralysante, est relâchée par les glandes mandibulaires afin d’éliminer les intrus qui s’introduisent dans la colonie.

6. Les ouvrières doivent obéissance à leur reine

Les phéromones royales possèdent un véritable pouvoir d’influence sur la totalité de l’essaim. Quand elles circulent dans la ruche, ces hormones poussent les abeilles à adopter certains comportements.

7. Les ouvrières sont priées d’accomplir leurs corvées

Une phéromone (acide 9-céto-2-décènoïque) produite par les glandes mandibulaires de la reine, assure une grande partie de l’organisation de la ruche.

8. Il n’y a pas de place pour 2 reines dans une ruche

Toutes les castes d’abeilles possèdent des glandes au niveau du tarse. En marchant dans la ruche, la reine disperse ses phéromones tarsales pour empêcher les ouvrières de créer d’autres alvéoles royales.

9. L’heure a sonné de changer de reine

La reine secrète une phéromone tarsale dont la production diminue à mesure qu’elle vieillit. La diminution ou l’absence de cette phéromone incite les ouvrières à élever de nouvelles reines pour garantir la survie de la ruche.

10. Cette fleur a déjà été butinée

Au bout du tarse, une glande libère une phéromone (epagine ETA) que les butineuses laissent sur les fleurs visitées. Les traces olfactives de leur passage vont être détectées par les autres butineuses et leur éviter ainsi de perdre leur temps à chercher un nectar qui a déjà été pris.

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11. Les abeilles battent le rappel

Située au niveau du dernier segment abdominal de l’ouvrière, la glande de Nasonov émet des marqueurs qui permettent de battre le rappel.

12. Il faut ralentir la croissance des jeunes abeilles

L’éthyle Oléate est la dernière phéromone découverte en date. Sécrétée par les butineuses, cette phéromone a le pouvoir d’avancer ou de retarder l’âge de butinage des plus jeunes abeilles.

13. Il faut accélérer la croissance des jeunes abeilles

Comme indiqué ci-dessus, l’oléate d’éthyle est libéré par les butineuses plus âgées pour ralentir la maturation des abeilles nourrices et inhiber leur désir de passer au stade de butineuse.

14. Une source de nectar se trouve près de la ruche

Parallèlement aux émissions chimiques, un langage physique est utilisé par les abeilles pour transmettre des informations : la danse. En 1927, l’éminent scientifique Karl von Frisch a déterminé 2 principaux messages passés par la chorégraphie :

  • La danse en cercle signifie qu’une source de nourriture se trouve à faible distance, c’est-à-dire à moins de 50 m de la ruche
  • La danse en 8 indique une source de nourriture plus éloignée, jusqu’à 6 km de la ruche. Les mouvements renseignent non seulement sur la distance (selon le nombre de 8 dessinés) mais aussi sur la direction (selon l’axe des 8 décrits dans les airs). Les abeilles sont alors capables de retrouver avec précision le lieu dépeint par les éclaireuses.

15. Butineuses et stockeuses : mission accomplie

Une communication antennaire s’effectue lors des échanges de nourriture (trophallaxie) entre les ouvrières. L’abeille ayant butiné les fleurs conserve le nectar dans son jabot. Arrivée à la ruche, elle le régurgite de manière à le transmettre à l’abeille chargée du stockage des aliments. Au terme de la passation, un contact antennaire se produit entre la butineuse et la stockeuse pour signifier la fin de la tâche.

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