Au fil des siècles, de nombreuses espèces animales ont disparu pour diverses raisons, notamment la chasse excessive, la destruction de l’habitat, la pollution, le changement climatique ou encore la propagation de maladies. Ces disparitions mettent en lumière la responsabilité de l’homme dans la préservation des écosystèmes. Voici un aperçu de dix animaux emblématiques qui ont récemment disparu à l’échelle mondiale.
1 – Le Dodo
Le Dodo est probablement l’animal disparu le plus célèbre. Le Dronte de Maurice (Raphus cucullatus) était un oiseau incapable de voler en raison de l’atrophie de ses ailes. Il vivait exclusivement sur l’île Maurice (Océan indien), à l’abri de prédateurs importants. Son extinction au XVIIe siècle est principalement attribuée à l’arrivée de l’homme sur l’île, accompagné de plusieurs animaux comme les porcs et les macaques.
2 – Le Loup de Tasmanie
Le Thylacine, également appelé loup marsupial, loup de Tasmanie ou tigre de Tasmanie était un marsupial carnivore de la taille d’un loup au pelage tigré. Il appartenait à l’ordre des Dasyuromorphia. Son extinction est attribuée à une chasse excessive des Aborigènes, ainsi qu’à la compétition des dingos. Le dernier individu sauvage aurait été abattu en 1930 par un fermier parce qu’il menaçait son troupeau de moutons.
3 – Le Grand Pingouin
Le Grand Pingouin (Pinguinus impennis) est un autre oiseau incapable de voler. Il était initialement largement répandu dans l’Atlantique Nord. Il a beaucoup été chassé pour sa viande, ses plumes et ses œufs. Les derniers individus ont été observés vers 1815 au Groenland, et vers 1840 à Terre-Neuve. Le dernier spécimen aurait été tué en 1844.
4 – Le Conure de Caroline
Le Conure de Caroline ou Conure à tête jaune (Conuropsis carolinensis) était une espèce d’oiseau appartenant à la famille des Psittacidae. C’était le seul perroquet endémique de l’Amérique du Nord continentale. Sa disparition est attribuée à la chasse et à la déforestation.
5 – Le Kōkako de l’Île du Sud
Le Kōkako de l’île du Sud (Callaeas cinereus) était une espèce d’oiseaux endémique de Nouvelle-Zélande, spécifiquement de l’île du Sud. Sa disparition est principalement attribuée à la déforestation et à la chasse pour leur nourriture et leurs belles plumes. Le dernier signalement confirmé d’un Kōkako de l’Île du Sud remonte à 1967.
6 – Le Bandicoot du Désert
Le Bandicoot du désert (Perameles eremiana) était un petit marsupial omnivore endémique de l’Australie. La prédation par les renards et les chats, espèces introduites, est considérée comme une cause majeure de son extinction. Les derniers rapports confirmés datent du début du XXe siècle.
7 – Le Grand Renard Volant des Palaos
Le Grand Renard Volant des Palaos (Pteropus pilosus) était une espèce de chauves-souris frugivores uniques endémiques de la région des Palaos, un groupe d’îles situé dans la région occidentale de l’Océan Pacifique. La perte d’habitat due à la déforestation, l’agriculture, et le développement urbain ont joué dans son extinction.
8 – La Taupe Dorée de De Winton
La Taupe Dorée de De Winton (Cryptochloris wintoni) a été décrite pour la première fois par Oldfield Thomas en 1907, un zoologiste britannique. Endémique à certaines régions d’Afrique du Sud, elle passait la majorité de son temps sous terre. Les raisons exactes de son extinction ne sont pas entièrement cernées.
9 – Le Rat-Lièvre à Pieds Blancs
Le Rat-Lièvre à Pieds Blancs (Conilurus albipes) est une espèce éteinte de rongeurs qui faisait autrefois partie de la riche biodiversité de l’Australie. Cet animal est classé éteint en 1857. La modification et la destruction de son habitat ainsi que l’introduction de prédateurs comme les chats et les renards par les Européens peuvent l’expliquer.
10 – L’Hippotrague Bleu
L’Hippotrague Bleu (Hippotragus leucophaeus), est une espèce éteinte d’antilopes qui vivait autrefois en Afrique du Sud. La chasse excessive par les colons européens a causé sa disparition.
Cette liste n’est malheureusement qu’une petite partie d’un ensemble beaucoup plus vaste. Le nombre d’espèces qui ont disparu depuis le début de l’époque moderne est important. Ces extinctions signalent finalement des échecs répétés dans notre gestion des écosystèmes naturels. Chaque espèce perdue emporte avec elle des connaissances potentielles et des bénéfices écologiques, sociaux et économiques importants. Cet article vise non seulement à informer, mais aussi à inciter à des actions plus concrètes pour préserver les précieuses formes de vie qui restent, un défi qui devient de plus en plus pressant dans le contexte environnemental actuel.
