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Le compagnon aquatique tant apprécié dans nos intérieurs, le poisson rouge, est souvent et à tort désigné par l’appellation poisson japonais en France. Or, ce terme généraliste ne précise pas la diversité des variétés à disposition, d’autant plus que la fameuse carpe Koï, contrairement aux variétés populaires du poisson rouge, ne descend pas du carassin doré. La majeure partie des variétés connues provient de Chine et seules quelques-unes ont pour origine le Japon, tandis que des pays tels que les États-Unis et le Royaume-Uni ont aussi contribué à l’enrichissement de la palette des poissons rouges avec des spécimens aux couleurs et formes spectaculaires.
La carpe Koï et sa distinction d’avec le poisson rouge
Les élevages japonais ne sont à l’origine que de deux variétés de poissons rouges. Pour ceux qui portent leur choix sur cyprinus carpio, sachez qu’il est déconseillé de les maintenir en aquarium. Bien que la carpe Koï appartienne au genre cyprinus, elle se distingue du poisson rouge par plusieurs caractéristiques.
Les particularités de la carpe Koï
- La carpe Koï arbore des barbillons caractéristiques sur le museau, au nombre de 4, une spécificité absente chez le poisson rouge.
- La silhouette de la Koï reste constante malgré la diversité des coloris, qui excède celle du Goldfish.
- La nageoire caudale de la Koï se profile de façon plus élancée que celle du poisson rouge.
- Cette espèce est destinée aux bassins en raison de ses dimensions impressionnantes à maturité, pouvant atteindre 60 à 90 cm, tandis que le poisson rouge ne dépasse pas les 50 cm.
Il est à noter que l’hybridation entre les carpes Koï et les poissons rouges aboutit à des descendants stériles, ce qui rend impossible un croisement pérenne entre les deux espèces.
Apprivoiser la carpe Koï
Dotée d’un comportement grégaire et paisible, la carpe Koï cohabite facilement avec d’autres espèces telles que le goujon ou l’esturgeon. Omnivore, elle s’adapte sans souci à une nourriture spécialisée tout en appréciant végétaux et petites proies vivantes. Réactive et gourmande par temps chaud, elle entre en hibernation lors de la baisse des températures. La carpe Koï peut nouer des relations étroites avec l’homme jusqu’à accepter la nourriture directement de sa main et tolère même les caresses. Sa longévité peut atteindre 25 ans et même, dans de bonnes conditions, jusqu’à 70 ans, permettant à son propriétaire de tisser avec elle une relation durable.
Aménagement optimal d’un bassin pour carpes Koï
- Assurez-vous que le bassin possède une profondeur minimale de 1m50 pour une protection contre le gel.
- Intégrez des plantes aquatiques en paniers flottants pour favoriser une filtration naturelle.
- Comptez un minimum de 1m³ d’eau par individu.
- Une exposition ensoleillée avec des zones d’ombres grâce aux plantes aquatiques.
- L’eau doit afficher des niveaux de nitrates, nitrites et ammoniaque conformes à la santé des poissons et un pH situé entre 7 et 8,5.
La carpe Koï, cherchant sa nourriture en fouillant le sol et se réfugiant sous la vase en hiver, nécessite un environnement lui offrant ces possibilités.
Palette chromatique de la carpe Koï
Avec 26 variations de couleurs reconnues et 54 modulations possibles, la carpe Koï offre un spectacle de nuances éblouissantes dans un bassin. Cependant, certaines variétés peuvent prêter à confusion avec les poissons rouges en raison de leur ressemblance. Le développement des barbillons chez cyprinus carpio à maturité sexuelle accentue cette confusion chez les débutants. Alors que le poisson rouge convient à l’élevage en aquarium ou en bassin, la carpe Koï, elle, ne peut évoluer que dans un bassin.
Les poissons rouges d’origine japonaise
Des variétés exquises telles que le Jikin, avec sa queue de paon et sa robe bicolore, sont destinées aux bassins et nécessitent un minimum de 150 litres d’eau par sujet. Malgré leur robustesse, elles restent chères et rares. Le Tosakin, avec ses nageoires caudales uniques, affiche une vulnérabilité supérieure à d’autres espèces de poissons rouges.
Carassius auratus, l’ancêtre résilient des poissons rouges domestiques
Le carassin doré ou Goldfish, ce poisson emblématique communément présent dans nos bassins et aquariums, jouit d’une riche histoire sélective depuis l’ère des premières dynasties chinoises. À l’état naturel, ce poisson d’eau douce et froide, assez robuste, arborait une coloration gris doré. Sa longévité peut atteindre 30 ans si suffisamment d’espace lui est accordé en captivité.
Les écailles en couleur du poisson domestique
Devenu symbole de sociabilité, le poisson rouge a évolué dans ses couleurs à travers les âges, désormais orné de rouge vif, d’orange et de jaune. Les sélections ont néanmoins conduit certaines variétés à requérir des conditions de vie spécifiques, notamment pour l’aménagement de leur aquarium.
Conseils pour accueillir vos poissons rouges en aquarium
Pour un bon acceuil en aquarium, prévoyez au moins 50 litres d’eau par individu. Le choix des plantes réelles est essentiel, tout comme un équipement adapté composé d’un bon système de filtration et d’un substrat approprié pour les espèces dont les modifications morphologiques ralentissent la nage. Une acclimatation méthodique est cruciale pour une intégration réussie.
Préparer votre bassin pour l’arrivée des poissons rouges
L’introduction des poissons rouges dans un bassin est idéale au début du printemps. Assurez-vous que le cycle de l’azote soit établi avant d’accueillir vos nouveaux compagnons, en prenant soin de procéder à une acclimatation progressive à la température et aux paramètres de l’eau du bassin.
Aperçu des principales variétés de poisson rouge
Les innombrables variétés de poissons rouges offrent un vaste choix pour l’amateur d’aquarium. Chaque forme possède ses spécificités qui influenceront l’agencement de leur milieu de vie et le choix des autres espèces avec lesquelles ils cohabiteront.
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